Les clés pour se protéger contre les affres de la nature

Alors que la multiplication des épisodes climatiques extrêmes semble devenir la nouvelle norme, la question est plus que jamais d’actualité : comment se protéger efficacement contre les affres de la nature?

Selon les assurances qu’ils ont conclues, les propriétaires de biens endommagés ou détruits par des catastrophes naturelles s’exposent à une seconde mauvaise surprise. En effet, seule une couverture adaptée permet d’obtenir une indemnisation correcte.

Deux assurances distinctes entrent en compte selon le type de biens touchés. En cas de dommage au contenu d’une maison ou d’un appartement (mobilier, objets électroniques, affaires personnelles, etc.), le preneur d’assurance sollicitera son assurance ménage pour se faire dédommager. En cas de dommages aux biens d’une entreprise, cette dernière fera appel à son assurance Inventaire/Commerce. Dans le cas où le bien immobilier en lui-même est touché, le propriétaire devra compter sur son assurance bâtiment.

Établissement cantonal ou assureur privé?

Dans les cantons de Vaud et de Nidwald, la couverture dommages naturels pour les biens meubles doit être souscrite auprès des établissements cantonaux d’assurance (ECA). Pour les autres cantons, la population peut ou doit souscrire ce risque auprès de son assureur de confiance.

Quant aux bâtiments, cette couverture doit être souscrite auprès d’un assureur privé dans sept cantons (GE, UR, SZ, TI, AI, VS, OW). Dans les 19 autres cantons, la souscription à l’assurance est obligatoire auprès des établissements cantonaux d’assurance (ECA). Certains cantons ne sont pas soumis à une obligation d’assurance, que ce soit auprès d’un établissement cantonal ou d’un assureur privé. C’est notamment le cas pour les cantons de Genève, du Valais et du Tessin.

Les dommages naturels – quésaco?

Mais qu’entend-t-on par un dommage naturel? Pour les compagnies d’assurance privées, la notion de « dommage naturel » est identique et elle comporte neuf types d’événements, soit: les hautes eaux, l’inondation, la tempête, la grêle, l’avalanche, la pression de la neige, l’éboulement de rochers, la chute de pierres et le glissement de terrain. Notons que le risque de tremblement de terre n’est pas inclus dans cette liste. Sa couverture doit donc être souscrite séparément auprès d’un assureur privé.

Inondation à Locarno, aux abords du lac Majeur.

Un gage de résistance

Adopter des pratiques de construction écologiques et durables renforce la résistance des bâtiments face aux conditions extrêmes. Il est recommandé de privilégier des zones moins exposées, d’installer des pompes de cave en zone inondable, de respecter les normes parasismiques en zone à risques, et de mettre en place des protections contre les glissements de terrain en région montagneuse.

La prévention joue également un rôle clé dans la protection des biens. L’installation de barrières étanches contre les inondations, l’aménagement de volets ou de panneaux solaires plus résistants aux intempéries, notamment la grêle, peuvent réduire considérablement les risques de dommages.

Bien assurer ses biens

En complément aux bonnes pratiques en matière de prévention, une couverture d’assurance adaptée et mise à jour régulièrement permet aux assurés de bénéficier non seulement d’une tranquillité d’esprit mais aussi d’une protection financière de leur investissement en cas de sinistre. Enfin, l’assurance dommages naturels est devenue indispensable pour préserver la valeur de son patrimoine. Il est donc recommandé de faire le point régulièrement sur les couvertures offertes par ses assurances. Pour ce faire, nous vous invitons à contacter votre conseiller.