Rencontre avec Grégoire Fracheboud, directeur du département Vente & Marketing et membre du Comité de Direction

Quelle position occupe le réseau de vente dans la stratégie globale de la Vaudoise Assurances ?

Une position centrale ! Des enquêtes révèlent que les Suisses privilégient un conseil personnalisé, en face à face, lors de la conclusion de leurs contrats d’assurance. D’ailleurs, 19% de notre clientèle s’est rendu dans l’une de nos agences au cours des douze derniers mois, soit près de 80’000 personnes. Une relation de confiance avec nos clientes et clients est essentielle pour qu’ils nous confient leur protection et la proximité joue un rôle déterminant.

Dans nos 118 points de vente, dont 26 agences générales, nous nous engageons à offrir toutes les compétences nécessaires pour répondre à l’ensemble des besoins en matière d’assurance, de prévoyance et d’hypothèque : du conseil jusqu’à la gestion des sinistres.

De quelle manière le département Vente & Marketing contribue-t-il à l’expansion de la clientèle et à la satisfaction des assurées et assurés ?

L’engagement du département est orienté sur ces deux objectifs. À travers des actions marketing, stratégiques, opérationnelles, digitales ou non, nous dynamisons notre activité commerciale et renforçons l’expertise de nos équipes. Notre professionnalisme est renforcé par un large éventail de mesures d’information et de formations continues portant sur les attentes de notre clientèle, l’évolution de notre environnement, l’offre de nos concurrents, ainsi que sur nos solutions d’assurance et de prévoyance.

La digitalisation impacte de plus en plus la distribution. Comment la Vaudoise intègre-t-elle ces nouvelles technologies dans ses processus de vente et ses interactions avec la clientèle ?

Nous plaçons l’humain au centre de nos interactions et nous pensons que la digitalisation n’est pas un obstacle au contact humain, au contraire. Elle renforce notre proximité avec nos clientes et clients tout en améliorant leur expérience. Dans le domaine de la distribution, notre engagement se manifeste par l’optimisation de notre espace client et de notre outil de gestion de la relation client.

La simplification de nos processus de conseil est accélérée par deux facteurs : d’une part, leur refonte grâce aux avancées technologiques et, d’autre part, la transformation globale de notre entreprise.

Le marché suisse alémanique représente un enjeu stratégique pour la Vaudoise. Quels moyens envisagez-vous pour développer la distribution dans cette région ?

Depuis plusieurs années, nos parts de marché et le nombre de nos clientes et clients outre-Sarine augmente. Fidèles à notre stratégie, nous développons activement notre capacité de distribution en élargissant notre réseau d’agences dans cette région et en améliorant nos partenariats. En plus de communications ciblées pour renforcer notre réputation, nous soutenons nos conseillers et nos courtiers locaux en collaborant avec des spécialistes en prévoyance et en affaires d’entreprise.

Quelle est la place du courtage dans la stratégie de vente de la Vaudoise, et de quelle manière collaborez-vous avec les courtiers pour maximiser les résultats ?

Il est essentiel car il contribue significativement à notre chiffre d’affaires et au développement de notre notoriété. Près d’un tiers des assurés suisses, notamment les entreprises, confient la gestion de leur portefeuille à des courtiers. Pour accompagner ces précieux intermédiaires, nous mettons à leur disposition des conseillers dédiés, actifs dans trois centres régionaux : à Lausanne, à Dübendorf et à Lugano ainsi que dans toutes nos agences. Nous les soutenons avec une multitude de services technologiques, des formations et des plateformes de rencontre pour favoriser les échanges.

Quels sont les défis actuels et futurs en matière de distribution dans le secteur de l’assurance en Suisse, et comment la Vaudoise se prépare-t-elle à les relever ?

Les défis en matière de distribution, directe ou indirecte, sont multiples et de taille.

• Le contexte géopolitique n’a pas encore révélé tous ses effets négatifs, notamment sur le prix des matières premières.
• Le resserrement du cadre légal introduit de nouvelles mesures de formation, bénéfiques à terme à notre clientèle et à nos équipes, mais également quelques exigences administratives supplémentaires.
• Les avancées technologiques, en particulier l’intelligence artificielle, représentent une vraie révolution pour notre industrie, tant pour la fabrication et la tarification de nos solutions que pour le conseil à la clientèle et la gestion des sinistres.
• Le renchérissement et l’intensification de la concurrence amplifient la pression sur les marges, nous incitant à renforcer notre efficacité opérationnelle pour maîtriser nos coûts et optimiser notre rentabilité.
• Enfin, la pénurie de la main d’œuvre affecte également la distribution.

Conscients de ces signaux d’alerte, nous visons l’excellence et ajustons notre stratégie ainsi que les mesures qui en découlent en conséquence. Certaines sont déjà en place, d’autres sont en cours d’implémentation. Grâce au professionnalisme et à l’engagement sans faille de l’ensemble des équipes, nous pouvons envisager l’avenir avec sérénité, quelle que soit l’évolution de notre stratégie de distribution.