Le secteur automobile subit des perturbations depuis quelques années, accentuées par les difficultés d’approvisionnement dues à la pandémie. Puis, plus récemment, la guerre en Ukraine a causé une période d’inflation, entraînant une hausse du coût de la main-d’œuvre et des prix des pièces détachées. Bon nombre de ces pièces sont importées de pays où l’inflation est encore plus élevée qu’en Suisse.
Une évolution technologique au prix fort
L’évolution technologique des véhicules, marquée par une connectivité croissante, influence considérablement les coûts dans le secteur de l’assurance automobile. Les équipements avancés, tels que les capteurs intégrés aux pare-brises et pare-chocs, nécessitent des réparations plus complexes, entraînant une augmentation significative des coûts. À titre d’exemple, un changement de pare-brise coûte aujourd’hui entre 15 % et 20 % de plus qu’il y a quelques années. Bien que ces avancées contribuent à la sécurité routière en réduisant le nombre d’accidents, elles génèrent des dépenses accrues de réparation affectant la rentabilité des assureurs.
De plus, l’augmentation de la fréquence des événements naturels de grande ampleur, tels que la grêle, et l’augmentation de la densité du trafic sur les routes suisses accroissent la fréquence des sinistres. Cela exerce une pression supplémentaire sur les compagnies d’assurances.
Maintenir l’équilibre financier
La concurrence accrue dans notre secteur a entraîné une baisse des primes ces dernières années, malgré une augmentation des prix des pièces de rechange. Cependant, depuis début 2022, cette tendance s’est inversée avec un renchérissement significatif. Afin d’assurer la viabilité du secteur, les assureurs ont dû répercuter cette augmentation des coûts sur les primes d’assurance. Différentes stratégies sont mises en œuvre, telles que l’introduction de nouveaux tarifs et l’adaptation individuelle des primes pour les assurées et assurés en cours de contrat en fonction de l’évolution des sinistres. Ces mesures visent à ajuster les primes pour maintenir l’équilibre financier des contrats en portefeuille.
Une compagnie résiliente
La Vaudoise, comme la plupart des assureurs Véhicules à moteur en Suisse, a pris des mesures pour faire face à l’inflation croissante des coûts des sinistres. Ces dernières comprennent l’adaptation des primes et des produits, en privilégiant notamment des franchises plus élevées pour réduire l’impact sur la clientèle et améliorer la sinistralité future. De plus, des initiatives telles que privilégier la réparation plutôt que le remplacement des pièces contribuent à réduire les coûts des sinistres et à promouvoir une approche durable. La Vaudoise est confiante que ces mesures garantissent sa résilience face à l’augmentation des coûts des sinistres, tout en maintenant des produits de haute qualité à des prix abordables.